La souffrance psychique, c'est-à-dire se sentir mal, relève de la santé mentale positive. Nous pouvons avoir tendance à nous tourner vers la médecine, alors que se sentir mal n'est pas une maladie. Le reiki est une excellente approche pour arrêter la souffrance psychique.
Définition de la souffrance psychique
La souffrance psychique est une sensation, un vécu.
Cette souffrance peut se vivre au niveau de la conscience, comme un mal de vivre. Elle peut aussi se vivre au niveau du corps, comme une douleur de somatisation. Parfois même, elle se vit à un endroit du corps qui n'est plus là, comme les membres fantômes.
Le médecin ne peut pas traiter ces sensations, car la médecine répare ce qui est cassé. Or, se sentir mal est un état d'esprit. Un état d'esprit, se sentir heureux, se sentir malheureux, etc, ne se soigne pas.
C’est la raison pour laquelle autant de personnes aujourd’hui, se tournent vers des pratiques non conventionnelles. Le reiki en fait partie.
Souffrir dans l'esprit
Parfois, ce vécu est de l’ordre du diffus. Il est alors difficile à vivre, car ardu de mettre le doigt dessus pour l’arrêter.
En un mot, parfois il est impossible de localiser cette sensation pour la raccrocher au corps. Dans ce cas, on parle plus de mal de vivre, d’être mal dans sa peau, de détresse morale, etc.
Tout le monde peut comprendre alors ce qu’est une souffrance psychique, ou souffrance psychologique.
Souffrir dans le corps
D’autres fois, ce vécu est plus concret : on ressent alors une boule, quelque part.
Par exemple une boule au ventre, quand on se sent stressé au réveil le matin.
Cela peut être aussi une pression, au niveau de la gorge, ou sur la poitrine.
Nous raccrochons aisément cette sensation au corps. Mais on ne peut pas se faire opérer d’un stress, d’une boule d’angoisse, etc.
Tout le monde sait que si l’on découpe le corps, nous n’y trouverons pas la boule d’angoisse.
C'est aussi une souffrance de l'esprit, vécue au niveau du corps. D'où le terme que l'on peut lire parfois : souffrance psychophysique.
Pour affirmer que la souffrance physique et la souffrance physique ont la même origine, c'est-à-dire notre conscience, nous nous basons sur la phénoménologie de l'Abdhidharma, une science de l'esprit disponible dans les traditions orientales de méditation.
Un peu de culture générale sur la phénoménologie
De grands maîtres de méditation comme le Dalai Lama dispensent leurs enseignements en lien avec la phénoménologie de l’Abhidharma.
Ce savoir exceptionnel procure des explications sur la structure de notre conscience (psychisme). Ainsi que sur les mécanismes inhérents à notre conscience, et à l’origine de la souffrance psychique.
Bien évidemment, ils expliquent que la conscience n’est pas le cerveau. Le cerveau reste le corps et est matériel, il faut se tourner vers les neurosciences pour l’étudier.
Mais s’agissant de notre conscience, c’est différent, car elle est immatérielle. De fait, nous ne pouvons pas sentir notre conscience, la peser, la toucher, la voir, etc. Pourtant, elle existe bien ! Alors comment s’y prendre, quand il s’agit de souffrance psychique ?
C'est tout l'objet des enseignements de la phénoménologie de l’Abhidharma.
L'étendue de la souffrance psychique
La souffrance psychique face au changement
Avez-vous déjà remarqué que notre souffrance psychique s'auto-alimente ?
Face au futur
On souffre du changement par exemple. Surtout lorsqu'il s'agit d'une expérience heureuse à vivre.
Quand on fait quelque chose qui nous rend heureux, comme on a eu un acte initiant un début, par définition, ce qui découle de cet acte commence et s'arrête.
Ne dit-on pas d’ailleurs : « c’est trop beau, cela ne va pas durer ? ». Rien que le fait de savoir que ce que l'on ressent ne va pas durer nous fait souffrir !
Cela peut même nous paralyser dans notre quotidien et nous empêcher de faire des choses, de peur que ce que l'on a maintenant s'arrête.
Face au passé
Mais il n'y a pas que le futur qui nous fait souffrir. Le passé aussi.
Une fois que quelque chose que l'on aimait a pris fin, on souffre. Et si l'on s'installe dans cette souffrance, on peut devenir nostalgique, avoir le blues, déprimer... Voire tomber en dépression si ce que l'on a perdu était très important pour nous.
La souffrance de la souffrance
Les 2 exemples que l'on a vu, pour le futur et le passé, montrent que l'on est capable de s'entretenir et de développer notre souffrance psychique en s'enfermant dans notre souffrance psychique. Bref, c'est la boule de neige qui dévale la pente et finit en avalanche...
L'émotionnel, le stress, les douleurs vont même venir se greffer dessus. Des exemples :
Un malade doit se faire opérer. Et souffre à l’idée de ce qui pourrait arriver sur la table d’opération. Ou bien à l’idée des conséquences de l’opération sur sa vie.
Une personne souffre de fibromyalgie. Le constat d’avoir une vie ponctuée par les crises de douleur et donc restreinte, la fait souffrir. Cette souffrance, malheureusement, vient se greffer sur les douleurs déclenchées par la fibromyalgie.
Quelqu’un désire combler son désir d’affirmation dans son travail. Il est toutefois bridé dans sa fonction, et ressent de la frustration. Puis même de la colère.
Et ainsi de suite...
Le reiki, remède contre la souffrance psychique
Dans le reiki, le travail du praticien se centre sur la souffrance psychique de la personne. Et rien d’autre que cela.
La personne va exprimer sa souffrance psychique de diverses façons :
- un mal-être diffus, comme un mal de vivre ;
- du stress,
- de l’émotionnel, qui peut se manifester aussi bien par des questions existentielles, que par des douleurs dans le corps, comme des boules d’angoisse (nommées généralement : douleurs de somatisation).
Ce qui est unique, est que la personne n'a pas besoin de parler durant des heures de sa souffrance. D'ailleurs, pour beaucoup, cela ne fait qu'ancrer son mal-être.
La démarche pour la personne, est d'expliquer un minimum ce qu'elle a, pour que le praticien puisse comprendre ce qui lui arrive. Et savoir si sa demande relève de son métier à lui, ou s'il faut aller voir un médecin.
La séance de reiki comme réponse
Une fois que le praticien a eu cette information, il peut mettre en oeuvre une séance de reiki. Bien sûr, elle pourra contenir certaines pratiques énergétiques spécifiques, en lien direct avec ce qu'a exprimé la personne.
Au fil de la séance de reiki, la personne s'installe dans une relaxation profonde, ce qui lui permet de lâcher, sans s'en rendre compte, à la racine de sa souffrance psychique.
Forcément, séance après séance, elle se sent plus apaisée, plus ancrée, plus sereine face à l'avenir. Et comme elle appréhende son passé et son avenir avec cet apaisement profond, elle vit beaucoup mieux ce qui est et ce qui n'est plus.
Pour consulter un praticien, il suffit d'aller sur l'annuaire reiki de la Fédération Française de Reiki Traditionnel.