Le reiki aide contre la fibromyalgie

Aujourd'hui, la fibromyalgie est une maladie de plus en plus présente, face à laquelle beaucoup de personnes manquent d'accompagnement suffisant. De fait, elles développent, en plus des douleurs physiques ressenties, une souffrance mentale, de ne pouvoir mieux vivre face à leur maladie. En quoi la solution naturelle du reiki aide contre la fibromyalgie ?

Christine, 42 ans, artiste-peintre : « Je souffrais de douleurs diffuses, sporadiques et sur plusieurs parties du corps, depuis plusieurs années. Le médecin a posé un diagnostic de fibromyalgie il y a 3 ans. Les antidouleurs prescrits n’ont eu aucun effet, malheureusement. On a même voulu me faire prendre un antidépresseur pour réduire ma fatigue. J’ai donc cherché une méthode naturelle et un ami m’a orientée vers le reiki. J’ai commencé à consulter une reikiologue il y a 10 mois. Je vais la voir toutes les 3 semaines. Mes douleurs ont diminué de moitié : elles sont moins intenses et moins fréquentes. De plus, j’ai acquis une forme de sérénité intérieure face à cette maladie. Ma vie s’est considérablement améliorée. Il est hors de question de me projeter sans reiki ! »

La fibromyalgie est un syndrome où des douleurs touchent tout le corps, de façon diffuse et chronique. Ces douleurs s’accompagnent aussi d’une fatigue importante et de troubles du sommeil. Bien que certains facteurs soient identifiés, force est de constater qu’ils peuvent différer d’une personne à l’autre (source : pourquoi docteur ?).

Ce terme se compose de fibro + myo + algie. Fibro signifie « tendons » ; « myo » muscle et « algie » douleur. C’est-à-dire que les douleurs touchent les tendons, les articulations et les muscles.

Tout le monde s’accorde à dire que la fibromyalgie touche essentiellement les femmes. En effet, elles sont 4 fois plus nombreuses que les hommes à en souffrir. En général, elles ont entre 30 et 50 ans. Le rapport de l’Assemblée Nationale fait état de 80% de femmes, en France parmi les malades (source).

2% de la population française souffrent de fibromyalgie : cela représenterait donc entre 1,5 et 2 millions de personnes.

De plus, des statistiques font état d’un chiffre pouvant monter jusqu’à 6% dans certaines parties du monde.

Enfin, en Europe, 14 millions de personnes en souffriraient.

L’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, a ouvert la reconnaissance des personnes touchées par la fibromyalgie en 1992, en la classant comme maladie. Mais en 2006, l’OMS fait évoluer sa classification internationale. Elle la fait ainsi passer de maladie rhumatismale (trouble de somatisation) à maladie à part entière.

En France, il a fallu attendre plus longtemps. En 2007, l’Académie de Médecine la déclare comme « syndrome », étant donné que plusieurs organes sont touchés (source).

Puis la Haute Autorité de Santé, HAS, se penche sur le sujet et édicte des préconisations en 2010 (lire rapport).

Le sujet est abordé, au Sénat en 2015 (lire page) et à l’Assemblée Nationale en 2016 (lire page). En octobre de la même année, les parlementaires reconnaissent que la fibromyalgie est une maladie. Ils demandent donc une mise en place d’un  meilleur traitement de la maladie.

Enfin, dernièrement en septembre 2017, le Ministère de la Santé répond via le Journal Officiel qu’une enquête est déjà en cours. Elle permettra de nomenclaturer les causes et symptômes de la maladie. Afin de proposer ensuite un parcours de soin.

Les causes sont difficilement identifiables. De plus, il n’y a pas de troubles lésionnels constatés puisqu’il s’agit « uniquement » de douleurs ressenties. Or, sans lésion / inflammation, on ne peut vérifier l’endroit où se situe la douleur, ni son intensité. C’est pourquoi on a longtemps considéré la fibromyalgie comme « maladie imaginaire »,

Tout le monde s’accorde à dire que les causes exactes restent à identifier. Mais des études à l’international, sur des personnes souffrant de la maladie, ont permis de dresser plusieurs pistes :

• Des facteurs biologiques, tels que les hormones et neurotransmetteurs qui sont des substances chimiques, secrétées par des glandes (hormones) ou des neurones (neurotransmetteurs) ;
• Une prédisposition à la douleur : hypersensibilité ;
• Un traumatisme vécu dans son passé ;
• Des facteurs psychologiques comme le stress, l’anxiété, la dépression (source).

Evidemment, la source d’une maladie non identifiée par le médecin est source d’inquiétude et de souffrance. Parfois même de détresse morale.

Il est aussi très connu des personnes spécialisées en phénoménologie que la souffrance vient rajouter de l’intensité aux douleurs de la maladie.

Voilà pourquoi le stress ou l’anxiété sont des éléments qui déclenchent et entretiennent les douleurs de la fibromyalgie. D’où la nécessité d’avoir un moyen de lutter contre l’angoisse, le stress, l’anxiété, et de, naturellement, réguler son énergie.

Le site de l’Assurance Maladie explique qu’il n’existe pas de traitement spécifique sur le plan médical. La Sécurité Sociale recommande elle-même le cas par cas, à valider avec son médecin traitant. Elle mentionne les solutions suivantes :

• L’activité physique pour le « reconditionnement musculaire » : sport et séances de kinésithérapie sous suivi médical ;
• La prescription, en seconde instance, de médicaments tels que des antalgiques, antiépileptiques ou antidépresseurs ;
• Un accompagnement d’ordre psychologique.

Par pratiques non conventionnelles, ce blog considère ici des pratiques de bien-être. Il faut cependant savoir que l’Etat français ne les préconise pas comme :

• une thérapie alternative à ce qui ne peut pas être soigné par le médical
• complémentaire à un traitement médical

Aussi, en plus des connaissances phénoménologiques, nous nous basons sur les références établies par l’OMS pour affirmer que le bien-être ne relève pas du champ médical. Enfin, la France adopta ces références en 2009.

En effet, le bien-être – et son opposé le mal de vivre et/ou l’émotionnel – sont des états d’esprit et non des maladies. Par conséquent, un état d’esprit de souffrance ne se soigne pas avec des médicaments, mais il peut évoluer. Il faut recourir à des pratiques avec une démarche psychologique.

Force est de constater qu’en France, notre culture générale reste pauvre sur le sujet. Ailleurs, le Ministère de la Santé britannique finance le site NHS (« National Health Service » traduction en français : Service de Santé national). Il recommande ainsi une liste d’approches non médicamenteuses (source).

Nous retiendrons ici les principales :

• des approches centrées sur le lien pensée – comportement, pour changer l’état d’esprit et débloquer l’émotionnel négatif ;
• les techniques de relaxation ;
• la méditation.

Voyons maintenant pourquoi le reiki aide contre la fibromyalgie.

Le reiki est une approche de relation d’aide et d’accompagnement de la personne. Son approche est non médicale et centrée sur le mieux vivre de chacun. Son fonctionnement : c’est une relaxation méditative par le toucher, permettant de faire émerger durablement les potentiels intrinsèques de la personne. Elle considère l’être humain dans sa globalité, en liant le corps (toucher fixe et léger, relaxant) et l’esprit (résonance de méditation). Pour cela, elle se réfère à une démarche de vérification scientifique, avec les connaissances acquises des neurosciences et de la phénoménologie.

Le reiki, méthode douce et naturelle, a de multiples avantages. Le reiki aide contre la fibromyalgie :

• son approche corps-esprit permet déjà de prendre en charge la personne au niveau des aspects douloureux du corps et de l’esprit ;
• ensuite, comme méthode de relaxation et méditation, il a des effets anti-stress ;
• basé en partie sur la méditation du praticien, il permet la libération des tensions émotionnelles, telles que l’anxiété (venant en amont et en aval de la fibromyalgie) ;
• basé aussi sur la détente du corps, il apporte à la personne une détente musculaire qui lui permet de lâcher prise avec ses douleurs ;
• enfin, il s’adresse aussi aux personnes fatiguées et/ou souffrant de troubles du sommeil… avec ou sans fibromyalgie !

Les Reikiologues disposent de techniques énergétiques pour que la personne se détende face à ses douleurs, qu’elles soient d’ordre :

• musculaire
• tendineux
• articulaire
• osseux

De plus, étant spécialisé sur l’accompagnement individualisé, ils mettent en place un protocole entièrement adapté à la personne et à l’intensité de ses douleurs.

Le Reikiologue centre aussi sa pratique sur un protocole permettant à la personne de lâcher prise avec son stress et son anxiété, causes identifiées de la fibromyalgie.

Par ailleurs, la souffrance psychologique vient rajouter de l’intensité aux douleurs générées par la fibromyalgie. Aussi, le Reikiologue instaure un travail de dissolution des réactivités émotionnelles de la personne.

D’après mon expérience d’accompagnement en cabinet, pour des personnes sujettes à de fortes douleurs, un accompagnement approprié se fera dans un premier temps, à raison d’une fois toutes les 3 semaines. Cela reste une moyenne.

Un entretien spécifique avec le Reikiologue permet à la personne de définir l’intensité des douleurs. Puis, en cas d’intensité élevée, une fréquence de 2 fois par mois jusqu’à 1 fois par semaine s’instaure. Ensuite, au fil du temps, la personne allant mieux peut espacer les séances.

Le reiki n’est pas une pratique de soin, mais de prévention. Seule la régularité permet de se sentir mieux au fil du temps. Il n’y a pas de séance miracle ou de problème résolu en une séance.

On remarque qu’en règle générale, les douleurs diminuent en intensité et en fréquence. Cela permet à chacun de vivre normalement sa vie, même avec une maladie. C’est le sens même du reiki.

Rendez-vous sur l'annuaire reiki de la Fédération Française de Reiki Traditionnel si cela vous intéresse.