Pratiquer la méditation pleine conscience


Pratiquer la Méditation Pleine Conscience : une belle expérience, mais aussi des difficultés.

C’est ce que raconte Julie, 54 ans, mère de 2 enfants, secrétaire comptable dans une grande entreprise, qui a été victime d’un burn-out : « Suite à un burnout, je n’avais ni l’énergie, ni l’envie de vivre ma vie. J’ai fini par intégrer un programme de MBSR. Ce fut une période de salut. J’ai senti le plaisir revenir en moi. Mais ensuite, le rythme de vie a repris le dessus… Arriver à dégager 30 minutes par jour pour méditer. Impossible avec des enfants et un travail. Et puis continuer seule, sans personne pour me guider. J’ai fini par tout arrêter, et j’ai craint une rechute.

Puis j’ai découvert les séances de Reiki. J’ai instauré un rythme d’une fois par mois. Au bout de 7 séances, je conservais mon énergie et mon entrain au quotidien. Aujourd’hui, je suis heureuse de vivre. Je n’imagine pas renoncer à cette séance par mois chez mon praticien. Mon heure de méditation, c’est devenu mon hygiène de vie... »

Origine de la Pleine Conscience

Aujourd’hui, la pleine conscience est reliée directement à la notion de méditation. La méditation prend sa source dans le Bouddhisme, d’origine orientale.

Souvent amalgamé en Occident à une religion ou à une philosophie de vie, le Bouddhisme est une science du fonctionnement de l’esprit humain. Elle définit la structure de l’esprit (l’esprit est utilisé dans le sens : conscience). Cette science explique les éléments qui le composent, font naître la souffrance psychologique et l’arrêtent. Enfin, elle indique comment il est possible de stopper la souffrance psychologique et d’atteindre un état d’esprit de non souffrance.

Pour ce faire, elle met à disposition des outils favorisant l’apprentissage de la maîtrise de l’esprit. Cette dernière conduit chacun à devenir acteur de son propre bien-être.

Pratiquer la Méditation Pleine Conscience

Ces outils, évidemment, ne sont ni plus ni moins que la méditation. Il existe de nombreuses pédagogies, et donc de nombreuses formes de méditation. Certaines sont associées à la culture orientale, pour une meilleure assimilation. D’où le caractère religieux de certaines méditations. Et d’où, aussi, la demande des Occidentaux de se voir proposer des méditations laïques, adaptées à leur culture. Peu importe : l’essentiel est que chacun trouve la forme de méditation qui lui convient.

Mais plus qu’un style de méditation, la pleine conscience est avant tout un état d’esprit. Celui de rester pleinement conscient à ce que l’on fait. Ainsi, toute méditation est pleine conscience. De même, pratiquer la méditation consiste à être en pleine conscience – qu’il s’agisse de méditation zen, tibétaine, tendaï, vipassana, laïque, etc.

Hormis le fait d’être un euphémisme, la méditation pleine conscience ne caractérise pas une seule sorte de méditation.

MBSR ou Mindfulness-Based Stress Reduction

Réduction du stress basée sur la pleine conscience

En 1979, le docteur Jon Kabat-Zinn développa aux Etats-Unis une approche laïque de la méditation. Pratiquer la Méditation Pleine Conscience devenait une nouvelle approche pour combattre le stress. De son point de vue, il s’agissait « d’intégrer [la méditation bouddhiste] à un programme de soins scientifiquement contrôlable et philosophiquement acceptable par tous » (texte source).

Il créa une clinique de réduction du stress, nomma le programme « Mindfulness Based Stress Reduction » ou MBSR. En Français, la réduction du stress basée sur la pleine conscience.

En d’autres termes, le MBSR est l’union d’un état d’esprit de pleine conscience (issu de la science bouddhique de l’esprit) et de la physiologie du stress (issu des sciences occidentales et des neurosciences).

MBCT ou Mindfulness Based Cognitive Therapy

Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience

Pratiquer la Méditation Pleine Conscience est aussi présent dans la MBCT.

La Mindfulness Based Cognitive Therapy est issue de l’association du MBSR et des Thérapies Cognitives et Comportementales, aussi appelées les TCC (voir le dessin source).

Cependant, il faut rester prudent : ces pratiques sont largement réduites, par le monde médical, au traitement de symptômes tels que la dépression. La majorité des études cliniques visent à démontrer les bénéfices sur le corps et l’arrêt de certains symptômes ou maladies.

Dangers de la méditation de pleine conscience

Le terme « pleine conscience » n’est pas protégé et n’importe qui peut l’utiliser, qu’il ait été formé partiellement ou n’ait jamais été formé.

Ainsi, le Centre d’Information et de Prévention sur les Psychothérapies Abusives et Déviantes met en garde sur les déviations dans la pleine conscience, issues de personnes insuffisamment formées. Toujours selon le CIPPAD, ces personnes insuffisamment formées sont aussi bien des professionnels médicaux (!!!) que des non médicaux.

Il faut savoir qu’il existe des contre-indications à la méditation, et que l’absence de formation correcte favorise le non respect de celles-ci. Notre article dangers de la méditation et contre-indications développe ce point.

Certains intervenants demandent des règlementations (refusée par certains bouddhistes). D’autre part, certains méditants exigent que les enseignants aient médité depuis au moins deux ans pour avoir un minimum de maîtrise dans l’enseignement de la méditation… (article du CIPPAD)

Et les séances de reiki alors ?

Les bienfaits des séances de reiki

Le reiki réunit le savoir occidental (neurosciences, sciences cognitives, psychologie) et le savoir oriental (phénoménologie) pour proposer une pratique laïque de bien-être durable.

Il aide à s’unir avec soi-même, pour aller chercher en soi ses potentiels naturels solutionnants. En un mot, à trouver sa dimension profonde et à donner du sens à sa vie.

Le reiki permet, bien évidemment de pratiquer la méditation pleine conscience : que ce soit le praticien ou la personne allongée, chacun est pleinement conscient durant la séance.

Etant donné que le reiki est l’union de la relaxation et de la méditation par le toucher, il procure les mêmes bienfaits que la méditation et la relaxation en général.

Déroulé et fréquence des séances

Durant la séance de Reiki, la personne est allongée, habillée, et n’a rien à faire. Le praticien touche très légèrement des points spécifiques du corps et pratique une méditation laïque pour elle.

Alors, la personne entre en relaxation méditative, et va chercher en elle ses ressources naturelles plus ou moins bloquées.

En général, les séances de Reiki permettent de se ressourcer, de retrouver son énergie, de faire les choses avec plaisir. Mais aussi, de mieux dormir, de lâcher prise avec les tensions, les douleurs, etc. La liste des indications est très large (lire la liste).

Quant à la fréquence des séances, c’est selon l’envie de chacun. Mais en règle générale, pour un travail durable, il faut compter une moyenne de 1 à 2 séances d’une heure par mois, selon les personnes. On est loin des 15 heures mensuelles que nécessite un travail quotidien de 30 minutes de méditation… et seul dans son coin, sans aide !

L’annuaire des Reikiologues est à disposition pour découvrir cette façon unique de pratiquer la méditation pleine conscience.


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