Dangers et contre-indications de la méditation
Tout le monde prône les bienfaits de la méditation. Certains médias nous font jusqu'à miroiter l'eldorado de la méditation. Mais saviez-vous qu'il existe des contre-indications à la méditation ? Ces "dangers" ne sont pas nombreux, mais ils existent, et il vaut mieux les connaître.
Dangers et contre-indications de la méditation : c'est évident !
Tout ce qui touche à l'être humain entraîne des contre-indications, voire peut le mettre en danger. Pourquoi la méditation y échapperait-elle ?
Voici quelques exemples.
En réalité, les contre-indications existent pour tout, dès que l'on touche à la santé humaine.
Les chirurgiens vérifient les antécédents du malade avant de l'anesthésier et l'opérer.
De même, les médicaments sont soumis à des études cliniques avant leur lancement.
Quant aux chiropracteurs, ils étudient les radiographies de la personne avant de la manipuler.
Cela semble évident.
D’autres pratiques font aussi l’objet de telles vérifications :
Les salle de sport en salle, ainsi que certains clubs de sport, s’assurent de la bonne santé de la personne avec un certificat médical. En effet, il n’est pas question d’autoriser des efforts si la condition physique ne le permet pas.
Et puis certaines techniques de massage, aussi. Ainsi, les techniques d’acupression induisent qu’un masseur prenne ses précautions pour ne pas appuyer sur une tumeur et l’écraser…
Tout cela relève du bon sens.
Un engouement dangereux
Beaucoup de personnes vendent la méditation comme le remède idéal à tout. Les résultats d’études cliniques démontrant les bienfaits de la méditation sont régulièrement relayés :
- sur le système immunitaire,
- contre la dépression,
- voire d’autres troubles mentaux.
De fait, ils suscitent l’intérêt de ces malades et leur laissent envisager l’éventualité d’une guérison grâce à la méditation. En un mot, la méditation devient un médicament et une solution médicale.
Par ailleurs, comme la méditation rime avec la sérénité, beaucoup la perçoivent comme un long fleuve tranquille. Loin d’eux l’idée qu’existent ces dangers de la méditation !
Un marketing trompeur
Face à l’engouement environnant vis-à-vis de la méditation, que faut-il faire ?
Informer les gens de cette réalité, ou bien se dire qu’ils finiront bien par s’en rendre compte tous seuls ?
Somme toute, on peut comprendre que de tels discours sur certains dangers de la méditation et la nécessité du respect des contre-indications de la méditation ne sont pas vendeurs. Chacun a envie de croire à une solution facile, rapide et, quelque part, magique, qui règlerait tout, tout simplement. Il vaut mieux vendre un eldorado de la méditation.
Pourtant, une personne qui n’a pas médité et traversé ces étapes avec un vrai professionnel de la méditation est dangereuse. D’abord parce que ne sachant pas de quoi elle parle, elle aide son prochain à construire son immeuble du bonheur sur des sables mouvants. Ensuite, parce que lorsque l’immeuble s’effondre, elle est incapable de faire face aux dégâts et d’aider à réparer.
On observe malheureusement comment beaucoup privilégient cette vision à court terme et commerciale, de la méditation qui règle tout.
Certains « professionnels » se disent que tant que la personne est dans la consommation des pratiques du bonheur, autant profiter soi-même de son argent et avoir sa part du gâteau !… Et tant pis pour les dangers de la méditation !
Ethique à respecter : contre-indications de la méditation
Néanmoins, il s’agit de faire preuve d’éthique.
Il faut être honnête et expliquer aux gens que ce n’est pas la méditation qui fait le bonheur. Mais que celle-ci est un véhicule dont l’utilisation mène au bonheur. Ainsi que comme tout chemin que l’on prend, il y a des montées et des descentes à franchir.
Que le principe même de la méditation n’est pas d’arriver, mais de parcourir le chemin, c’est-à-dire de vivre sa propre transformation, de son mal-être vers son mieux-être.
Par contre, il est important de préciser que ce chemin peut se faire le mieux possible avec les pratiques adaptées et des professionnels correctement formés.
C’est un enjeu d’éthique, l’éthique étant l’expression naturelle de notre esprit parfait, au même titre que l’amour inconditionnel, la compassion, la sagesse, l’altruisme. Taire les dangers de la méditation ne fait pas partie de ce blog.
Dangers de la méditation : les troubles mentaux
Ils ne sont pas à prendre à la légère. De plus, les troubles mentaux sont classifiés dans les maladies, et seul un médecin est habilité à dire si face à un trouble mental, une démarche est adaptée ou pas. Y compris la méditation.
Les fragilités psychologiques
Si la personne a des fragilités psychologiques, les dangers de la méditation sont réels. Il est déconseillé de méditer, car cela peut la déstabiliser encore plus. En effet, si la personne n’a pas ou plus de repères fondateurs de sa vie, elle ne sait plus à quoi se raccrocher « intérieurement ».
Nous rappelons que quand on médite correctement, il y a des phases de transition, de libération de l'ego et d'intégration de nos potentiels. Dans ces phases de transition, qui sont des étapes tout-à-fait normales, où la personne change de repères, elle peut se sentir perdue.
Mais elle peut amplifier certains troubles mentaux, déjà là : décompensations, délires, passages à l’acte. D’où les contre-indications à connaître et respecter !
Un process normal, mais à encadrer
Il y a deux étapes lorsqu’on fait un travail avec la méditation.
Premièrement, l’éclaircissement et la découverte de soi, accompagné d’une prise de conscience de son propre fonctionnement. Lorsque celui-ci ne nous plaît pas, il génère du mal-être supplémentaire. Un peu comme la personne malheureuse de fumer et, comprenant enfin pourquoi, culpabilise en sus.
Deuxièmement, une étape nécessaire de lâcher prise. Car face à cette prise de conscience, il faut lâcher prise pour intégrer l’effet émotionnel. Mais… chacun avec ses résistances et ses états d’âme, fera que cela durera plus ou moins longtemps.
Par exemple, quelqu’un pense avoir construit l’immeuble de sa vie sur une surface solide. Mais il avait une vision floutée du sol et s’est trompé d’endroit. Avec la méditation, sa vision du sol devient de plus en plus nette. Puis il s’aperçoit de l’erreur, c’est-à-dire qu’en réalité, il a construit son immeuble sur des sables mouvants. Et comme par hasard, c’est à ce moment que l’immeuble, avec tout le bonheur de vie qu’il contenait, s’effondre.
Bref, ce sont des étapes à vivre, constituées de bousculements, mais comme dans la vie quotidienne, qui nous chahute. On peut donc connaître des petits et grands bousculement, aussi en alternance avec des phases de petite et de grande sérénité. Pour ces étapes, ni de dangers de la méditation, ni de contre-indications. Mais à condition de ne pas présenter, au préalable, un terrain psychologique fragilisé par certaines formes de pathologies ou de maladies mentales !
Un temps d'intégration quand on médite
Le saviez-vous ? Il n’est pas rare d’assister, lors de retraites de méditation intensive, à des épisodes où les personnes décompensent. C’est aussi la raison pour laquelle il faut bien choisir les instructeurs de méditation.
Ainsi, des vrais lamas comme ceux que l’on trouve dans l’Himalaya ne nous laissent pas commencer tout de suite avec de longues retraites. Au contraire, ils freinent nos ardeurs ! Pour cela, il faut déjà effectuer des retraites de quelques jours. Et y aller crescendo. Ces lamas connaissent bien les dangers de la méditation.
De fait, si la personne reste équilibrée psychologiquement dans une retraite, elle peut enchaîner sur une retraite plus longue.
Et ainsi de suite jusqu’à acquérir la stabilité de l’esprit nécessaire pour suivre la fameuse retraite de 3 ans, 3 mois et 3 jours.
Il y a donc une responsabilité à avoir envers soi-même, en ne forçant pas sur la méditation et en respectant son temps d'intégration de ce travail sur l'esprit.
Et si l'on veut enseigner la méditation, il y a aussi une responsabilité à avoir : ne pas s'autoproclamer prof de méditation, sans avoir méditer durant des années avec un vrai maître de méditation, et avoir été validé par lui.
Si Matthieu Ricard refuse d'enseigner la méditation aux gens, lui qui médite depuis ses 18 ans, ce n'est pas un hasard...
Les formations de reiki : former aux dangers et contre-indications de la méditation
Comme le reiki est une méditation par le toucher, il est aussi concerné par ces contre-indications et dangers.
Aussi, une formation professionnelle de reiki doit contenir un enseignement complet sur les contre-indications de la méditation en général, et du reiki plus particulièrement. Ainsi que la façon dont s’y prendre pour obtenir un diagnostic fiable, médical, qui évitera au praticien de commettre des erreurs.
Les contre-indications dans le reiki sont :
- Dépression en phase aiguë (recevoir quelqu’un en dépression fait partie des dangers de la méditation)
- Troubles bipolaires non stabilisés (accompagner ces troubles fait partie des dangers de la méditation)
- Déréalisation et troubles psychotiques – délires, hallucinations : schizophrénie, bouffée délirante, paranoïa… (dangers de la méditation)
Il n’est pas envisageable d’allonger les personnes et de leur faire une séance de reiki sans s’être assuré de faire du mal à la personne en la fragilisant psychologiquement. Mais chacun n’étant ni médecin, ni psychiatre, comment s’assurer de ne pas faire de bêtise ?
Vous comprenez donc qu'il est dangereux d'aller consulter des praticiens auto-proclamés. Mais aussi des praticiens qui se sont installés au bout de 2 jours de "formation", comme on le voit malheureusement partout.
Pour cette raison nous recommandons les praticiens de la Fédération Française de Reiki Traditionnel. Ils sont disponibles sur l'annuaire reiki de la FFRT.